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Tu viens manger à la maison ? Maquette édition d’artiste ©Jade Maily, 2024
Invitation, 42x60cm Photographie de l’invitation à participer à Tu viens manger à la maison ? act3.2023 ©Jade Maily
D’une cartographie à un abri, d’une nappe à une couverture, ou encore à l’étendard qu’on brandit, l’objet est hybride. Respirer, se protéger, contenir , se nourrir, être ensemble. Si la couverture de survie est à usage unique, ici elle devient le lieu des sensibles.
Tu viens manger à la maison ? Maquette édition d’artiste ©Jade Maily, 2024
Invitation, 42x60cm Photographie de l’invitation à participer à Tu viens manger à la maison ? act3.2023 ©Jade Maily
D’une cartographie à un abri, d’une nappe à une couverture, ou encore à l’étendard qu’on brandit, l’objet est hybride. Respirer, se protéger, contenir , se nourrir, être ensemble. Si la couverture de survie est à usage unique, ici elle devient le lieu des sensibles.
FR :
En prenant pour base des archives cartographiques de la construction des grands ensembles du quartier Boulevard Stalingrad, celle des outils de géolocalisations, l’artiste vient déplacer l’autorité du dispositif en proposant des couches de lectures ajoutée des échanges avec les habitant•es. Le travail donne lieu à une activation de lectures performées, d’installations : oeuvre elle-même et supports d’autres.
Le détournement ainsi que la réalisation d’un objet dédié à un usage unique déplacé en objet collectif vient comme une proposition réflexive et active par la performance qui en découle. L’usage récurent des chutes de matériaux qu’elle vient coudre à la main suggère autant de la réparation que de la blessure.
Ce travail est un protocole de création au support de couvertures/tissus issus de surcyclage ou de collectes sur les lieux photographiés sur lequel vient s’apposer les images et les récits.
Proposé sous la forme de différents ateliers collectifs et de collectes d’échanges, de rencontres, d’expression libre, le support devient le moyen de raconter son histoire en lien toujours avec la question du collectif. Il est question aussi de regarder autrement les lieux du quotidien, de faire le portrait à partir du paysage, de faire son portrait sans jamais monter son visage.
L’objet est hybride puisqu’il devient à la fois l’espace d’exposition des photographies mais aussi la nappe pour manger, la couverture pour s’abriter ou se couvrir, …
Ce protocole existe aujourd’hui en 3 actes activés de 2019, 2022 et 2023 au centre d’art de Malakoff avec les habitants du Quartier Stalingrad mais aussi en partenariat avec le Centre Photographique Marseille au Centre Social de la Vallée de l’Huveaune et avec les hommes hébergés du Centre Forbin.
Son titre Tu viens manger à la maison ? se pose comme une invitation à créer un objet commun, dans le soucis de rendre dicible et visible des narrations oubliées, étouffées, inconnues, de valoriser chaque forme de langage, de la façon dont nous faisons lien par l’autre et avec l’autre ; que nos histoires éclatées se répondent dans des récits croisés.
Le repas partagé comme proposition de rencontre finale pour les spectateur•ice•s et participant•e•s des ateliers à venir participer à une expérience collective, d’échanges, de performance et de lecture qui navigue et qui puise dans l’objet créé pour former son plat de résistance.
En prenant pour base des archives cartographiques de la construction des grands ensembles du quartier Boulevard Stalingrad, celle des outils de géolocalisations, l’artiste vient déplacer l’autorité du dispositif en proposant des couches de lectures ajoutée des échanges avec les habitant•es. Le travail donne lieu à une activation de lectures performées, d’installations : oeuvre elle-même et supports d’autres.
Le détournement ainsi que la réalisation d’un objet dédié à un usage unique déplacé en objet collectif vient comme une proposition réflexive et active par la performance qui en découle. L’usage récurent des chutes de matériaux qu’elle vient coudre à la main suggère autant de la réparation que de la blessure.
Ce travail est un protocole de création au support de couvertures/tissus issus de surcyclage ou de collectes sur les lieux photographiés sur lequel vient s’apposer les images et les récits.
Proposé sous la forme de différents ateliers collectifs et de collectes d’échanges, de rencontres, d’expression libre, le support devient le moyen de raconter son histoire en lien toujours avec la question du collectif. Il est question aussi de regarder autrement les lieux du quotidien, de faire le portrait à partir du paysage, de faire son portrait sans jamais monter son visage.
L’objet est hybride puisqu’il devient à la fois l’espace d’exposition des photographies mais aussi la nappe pour manger, la couverture pour s’abriter ou se couvrir, …
Ce protocole existe aujourd’hui en 3 actes activés de 2019, 2022 et 2023 au centre d’art de Malakoff avec les habitants du Quartier Stalingrad mais aussi en partenariat avec le Centre Photographique Marseille au Centre Social de la Vallée de l’Huveaune et avec les hommes hébergés du Centre Forbin.
Son titre Tu viens manger à la maison ? se pose comme une invitation à créer un objet commun, dans le soucis de rendre dicible et visible des narrations oubliées, étouffées, inconnues, de valoriser chaque forme de langage, de la façon dont nous faisons lien par l’autre et avec l’autre ; que nos histoires éclatées se répondent dans des récits croisés.
Le repas partagé comme proposition de rencontre finale pour les spectateur•ice•s et participant•e•s des ateliers à venir participer à une expérience collective, d’échanges, de performance et de lecture qui navigue et qui puise dans l’objet créé pour former son plat de résistance.
EN :
From a map to a shelter, from a tablecloth to a blanket, or even a banner to wave, the object is a hybrid. To breathe, to protect, to contain, to feed, beeing together. If the survival blanket is for single use, here it becomes a place for the sensitive
Using cartographic archives of the construction of the large housing estates in the Boulevard Stalingrad neighbourhood and geolocation tools, the artist shifts the authority of the device by proposing layers of readings that are added to the exchange with the inhabitants. The work gives rise to an activation of the readings and installations performed: the work itself and the supports for others. The hijacking and creation of an object dedicated to a single use, displaced into a collective object, comes as a reflexive and active proposition through the performance that follows. The recurrent use of scraps of material, which she sews by hand, suggests both repair and injury.
This work is a creative protocol based on the use of blankets/cloths recycled or collected in the places photographed, onto which the images and stories are transferred.
Offered in the form of various collective workshops and collections of exchanges, meetings and free expression, the medium becomes a means of telling one's own story, always linked to the question of the collective. It's also about looking at everyday places differently, creating a portrait from the landscape, creating your own portrait without ever showing your face.
The object is a hybrid that becomes not only a space for exhibiting photographs, but also a tablecloth for eating, a blanket for sheltering or covering, etc.
This protocol exists today in 3 acts which will be activated in 2019, 2022 and 2023 at the Malakoff Art Centre with the inhabitants of the Stalingrad district, but also in partnership with the Marseille Photographic Centre at the Huveaune Valley Social Centre and with the homeless men housed at the Forbin Centre.
The title, Tu viens manger à la maison? is an invitation to create a shared object with the aim of making visible forgotten, suppressed and unknown narratives, highlighting each form of language, the ways in which we connect through and with others; that our fragmented histories respond to each other in overlapping narratives.
A shared meal as a final meeting point for audience and workshop participants to take part in a collective experience of exchange, performance and reading that navigates and draws on the object created as its plat de résistance.
From a map to a shelter, from a tablecloth to a blanket, or even a banner to wave, the object is a hybrid. To breathe, to protect, to contain, to feed, beeing together. If the survival blanket is for single use, here it becomes a place for the sensitive
Using cartographic archives of the construction of the large housing estates in the Boulevard Stalingrad neighbourhood and geolocation tools, the artist shifts the authority of the device by proposing layers of readings that are added to the exchange with the inhabitants. The work gives rise to an activation of the readings and installations performed: the work itself and the supports for others. The hijacking and creation of an object dedicated to a single use, displaced into a collective object, comes as a reflexive and active proposition through the performance that follows. The recurrent use of scraps of material, which she sews by hand, suggests both repair and injury.
This work is a creative protocol based on the use of blankets/cloths recycled or collected in the places photographed, onto which the images and stories are transferred.
Offered in the form of various collective workshops and collections of exchanges, meetings and free expression, the medium becomes a means of telling one's own story, always linked to the question of the collective. It's also about looking at everyday places differently, creating a portrait from the landscape, creating your own portrait without ever showing your face.
The object is a hybrid that becomes not only a space for exhibiting photographs, but also a tablecloth for eating, a blanket for sheltering or covering, etc.
This protocol exists today in 3 acts which will be activated in 2019, 2022 and 2023 at the Malakoff Art Centre with the inhabitants of the Stalingrad district, but also in partnership with the Marseille Photographic Centre at the Huveaune Valley Social Centre and with the homeless men housed at the Forbin Centre.
The title, Tu viens manger à la maison? is an invitation to create a shared object with the aim of making visible forgotten, suppressed and unknown narratives, highlighting each form of language, the ways in which we connect through and with others; that our fragmented histories respond to each other in overlapping narratives.
A shared meal as a final meeting point for audience and workshop participants to take part in a collective experience of exchange, performance and reading that navigates and draws on the object created as its plat de résistance.
Tu viens manger à la maison ? Cela a commencé par une interruption. 2.5*6.5m, couverture photographique et textuelles, techniques mixtes( tissus recyclés et brodés à la main) 2019- 2020réalisée dans le cadre de la résidence “à la supérette”, maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff avec collectifantome
Vue de l’openstudio 26.10.2022 , Pratiques ralenties , Cité Internationale des Arts, Paris
Curatée par Clément Dirié conçue à l’occasion du partenariat de la Cité internationale des arts avec le Festival d’Automne pour “Une chambre en ville” d’Ana Jotta.
Tu viens manger à la maison ? Act1.Cela a commencé par une interruption ©Jade Maily 2019-2020
Résidence Collectif d’auteur•es, la supérette - maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff
Vidéogrammes issus d’une captation vidéo : ©Julie Bartholomé
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